La robotisation, alliée de la protection anticorrosion
La revue de l’ANTICO
Septembre 2019
Le choix de recourir à un revêtement se détermine à partir de plusieurs critères : conception initiale et dimensions des ouvrages, composition du béton et problématique de fissuration, et bien évidemment contenu liquide (chimique, pétrochimique, naturel comme l’eau ou le vin), solide (ex : blé) ou gazeux du réservoir, pur ou souillé. Les eaux usées sont particulièrement agressives pour le béton car susceptibles de produire de l’acide sulfurique par la présence conjointe d’hydrogène sulfuré et de bactéries. L’eau potable peut elle aussi s’avérer agressive, par sa nature (cas des eaux douces) ou par les conditions de son exploitation, qu’un revêtement peut justement faciliter quant à l’entretien et la maintenance. « Préconiser un revêtement ne doit par ailleurs jamais conduire à une conception économique de la structure car la durabilité de celle-ci est toujours largement supérieure à celle du revêtement », précise Denis Savoye, Directeur Métier et Référent Maîtrise d’œuvre au sein d’Altereo
Références dont nous sommes fiers
Diagnostic structurel et accompagnement de la réhabilitation de plus de 400 ouvrages à ce jour

“Il s’est installé un vrai partenariat dans le triptyque maître d’ouvrage-maître d’œuvre-entreprise”
Hakim HAIKEL, directeur général adjoint
Diagnostic du génie civil de la STEP de Macarez (100 000 EH)
Maîtrise d’œuvre de la réhabilitation (2M€ de travaux, 190 k€ de MOE)
Le SIAV est confronté à un enjeu prépondérant de l’intégrité de son système d’assainissement avec la prolongation de vie de sa station d’épuration de Valenciennes (100 000 EH). Plusieurs ouvrages de génie civil sont frappés de désordres importants et nécessitent une réhabilitation faisant appel à des techniques pointues.
À cet effet, le SIAV a missionné tant pour les études de diagnostic que pour la maîtrise d’œuvre le bureau d’études Altereo. L’équipe d’Altereo Hauts-de-France confortée par l’expertise de Denis SAVOYE a su produire un travail de grande qualité pour mener les études de projet et le dossier de consultation des entreprises, notamment avec la production d’un CCTP parti de la feuille blanche, ce qui est très rare. Les pathologies rencontrées ont été identifiées et appréhendées avec des réponses techniques garantissant une durée de vie supplémentaire exigée de 20 ans minimum.
Le suivi des études d’exécution et des travaux en cours se déroule avec une présence accrue et une analyse toujours pertinente des aléas de chantier. Le contrat de travaux issu des études étant clair et équilibré, il s’est installé un vrai partenariat dans le triptyque maître d’ouvrage – maître d’œuvre – entreprise favorisant la réussite de l’opération de réhabilitation.
